Sous leTrône de Fer. Petites analyses littéraires

Sous leTrône de Fer. Petites analyses littéraires

La Reine Corbeau

 

 

 

  On a vu dans le précédent article comment Lysa incarnait la figure d'un barral en voie de dessèchement et aux allures d'ogresse assoiffée. Ses trois enfants-oiseaux font également d'elle une reine corbeau, une "raven queen", référence directe à la méchante reine du "Blanche-Neige" de Disney (dans une récente adaptation cinématographique du conte, la méchante reine s'appelle même Ravenna), mais qui reste totalement intégrée à la mythologie propre à la saga. 

 Dans le troisième tome A Storm of Swords, Catelyn écrit une dernière lettre à Lysa, depuis Vivesaigues, pour l'informer de la mort imminente de leur père, de son désir de pardon, puis elle se rend au Septuaire pour prier trois dieux en particulier : le Père, la Mère et l'Aïeule : 

 

 Après avoir confié la missive aux bon soins du mestre, Catelyn gagna le septuaire et y alluma un cierge devant le Père, en faveur de son propre père, un deuxième devant l'Aïeule ("the Crone") qui, la première, avait lâché un corbeau dans le monde en jetant un oeil ("peered") aux portes de la mort (le texte exact de la vo est "à travers la porte de la mort" - "through the door of the death"), et un troisième devant la Mère, à l'intention de Lysa et de tous les enfants qu'elles avaient l'une et l'autre perdus. 

 (Catelyn I, tome 3 A Storm of Swords)

 

 Selon Catelyn, "l'Aïeule a introduit le premier corbeau dans le monde, lorsqu'elle a regardé à travers la porte de la mort". Ici, Catelyn pense aux corbeaux qui servent à porter les messages, et invoque donc l'Aïeule pour que celui qu'elle envoie à Lysa arrive à bon port et pour que sa soeur réponde à son tour, si possible avant la mort de leur père, afin que celui-ci puisse partir en paix avant d'avoir franchi la "porte de la mort". La porte ici est explicitement liée à la mort, comme l'est la Porte de la Lune à travers laquelle Lysa va chercher à jeter Sansa, et au corbeau qui est lui revenu de cette mort. La juxtaposition avec la prière pour les enfants perdus laisse également planer une ambiguïté à propos de ces enfants (ambiguïté qui échappe à Catelyn, bien sûr), et du coup d'enfants du passé, ce qui rejoint une remarque que j'ai déjà faite dans un article à propos des Autres, à savoir le sacrifice d'enfants et le fait qu'un enfant aurait échappé à la mort promise, ce qui est bien le cas pour le petit Robert Arryn et les deux plus jeunes fils de Catelyn (Bran et Rickon). La prière de Catelyn exprimerait le désir latent d'un retour des êtres chers d'entre les morts, ce qui n'est pas sans rappeler l'expérience tragique de Daenerys cherchant à faire échapper Khal Drogo à la mort.  

 D'autre part, le verbe "to peer" - qui signifie "regarder" - n'est pas tout à fait synonyme de "to look" ni de "to watch". "To peer" implique une notion d'effort volontaire pour voir ce qu'il y a à voir, c'est un regard qui cherche la connaissance et "transperce" celui qui en est la cible, pour scruter au-delà de ce qui est a priori visible, comme l'illuste la séance de divination au Dosh Khaleen, dans le tome 1 A Game of Thrones, lorsque Daenerys se fait prédire l'avenir de l'enfant qu'elle porte  : 

 

As the smoke ascended, the chanting died away and the ancient crone closed her single eye, the better to peer into the future.

(...)

The one-eyed crone peered at Dany. "What shall he be called, the stallion who mounts the world?"

(Daenerys V, tome 1 A Game of Thrones)

 

 Dans la théologie officielle de la religion des Sept, ces Sept représentent chacun un aspect d'une divinité unique, chacune des figures contenant des parts des autres; ainsi, comme reine-barral, Lysa n'est pas seulement Mère nourricière (et ogresse) mais aussi une figure d'Aïeule, qui libère les corbeaux sur le monde, mais les retient tout autant dans son royaume des morts lorsqu'ils doivent servir de messagers, et qui se mue en Guerrière ou Père justicier à l'occasion, comme c'est le cas dans sa confrontation avec Sansa. Et bien sûr, comme bourreau qui s'apprête à donner la mort, elle est également l'Etranger.

 

 "Crone" (= "Aïeule" dans la traduction française) en anglais désigne également la sorcière, ce qui nous renvoie donc à nouveau au personnage de la méchante reine de Blanche-Neige telle qu'elle a été interprétée par Disney : en effet, la méchante reine - très belle - a été affublée d'un compagnon animal, un corbeau, et lorsqu'elle prend sa nouvelle apparence, elle se transforme en vieille femme voûtée dont la silhouette rappelle celle d'un corbeau, tout noir car ses vêtements sont noirs (elle est également associée à deux vautours qui vont remplacer son compagnon corbeau une fois qu'elle est sortie de son château dans son aspect de vieille sorcière : c'est une manière d'appuyer le lien avec la mort, bien que ces vautours ne menacent jamais Blanche-Neige - immortelle dans sa beauté éternelle et pure - mais se contentent d'attendre la fin de la vieille; ici, ile apparaissent comme la version vieillie du corbeau, associé à une reine adulte au zenith de sa puissance et de sa beauté). Au reste, lorsqu'elle est sous sa forme jeune, elle porte également une immense cape noire qui flotte derrière elle lorsqu'elle est en mouvement, ce qui lui donne un aspect aérien. Des ongles longs et pointus comme des serres complètent le portrait et préparent la future transformation. Si le texte du dessin animé est sans ambiguïté, l'animation est telle que la métamorphose en "crone" de la reine fonctionne davantage comme la révélation de ce qu'elle est véritablement, une fois qu'elle a retiré le costume illusoire de reine. C'est d'ailleurs une dimension qu'on retrouve dans le personnage de Mélisandre, souvent métaphorisé en oiseau, dont le rubis pourrait servir à cacher la véritable apparence (et pour le détail amusant, comme la méchante reine de Blanche-Neige, Melisandre a le visage en forme de coeur). La reine de la Belle au Bois dormant dessinée par Disney, reprend d'ailleurs les mêmes caractéristiques, mais porte des cornes à la place de la couronne. Des cornes qui préparent sa métamorphose en dragon. Petit détail supplémentaire : le vert est la couleur des yeux de la méchante reine de Blanche-Neige (elle a droit à de gros plans sur les yeux lorsqu'elle est sous sa forme de sorcière), et Maléfique émet une lumière et crache des flammes vertes, une couleur et une imagerie liée aux Lannister et en particulier à la reine Cersei, posée comme l'héritière littéraire de ces deux personnages. 

 Maggy la Grenouille, qui a fait à la jeune Cersei la prophétie que j'ai citée en préambule, est qualifiée de "crone" dans le texte original; les prophétesses du Dosh Khaleen que Daenerys enceinte va consulter sont également des "crones". Avant cela, elles étaient des reines, épouses de Khals (les rois guerriers chez les Dothrakis), et c'est à cet avenir qu'est promise Daenerys après la mort de Khal Drogo, et auquel elle échappe grâce au bûcher qui ne la brûle pas et qui permet la naissance de ses trois dragons. Une des prophétesses est d'ailleurs borgne comme Freuxsanglant (Bloodraven, "corbeau de sang" dans le texte original), le vervoyant qui initie le petit Bran Stark à la vervoyance et qui est désormais prisonnier sur son trône en racines de barral dans lequel il est en train de se fondre au fur et à mesure que le temps passe. 

 

 L'énorme barral enflé pourrait alors représenter l'ultime étape de la métamorphose d'une reine autrefois bel et majestueux oiseau - comme le faucon ou encore le cygne, qui a l'avantage d'être à la fois un animal ailé et de pouvoir voguer sur l'eau (Lysa, par sa naissance est une "truite" Tully, et par son mariage une "faucon" Arryn, ce qui fait d'elle un personnage littérairement marqué par une double nature, aquatique et aérienne). D'ailleurs, Cersei et Lysa sont toutes les deux au moins une fois décrites par leur cou blanc, mis en valeur par des pierres précieuses blanches et bleues pour l'une, blanches et vertes pour l'autre. L'oiseau majestueux tournerait alors corbeau ou corneille, comme s'il était souillé de quelque crime et/ou intention criminelle.  

 Je reviendrai sur l'intéressante question du cygne dans l'article consacré à la figure de la méchante reine, me contentant ici d'analyser l'oiseau "corbeau".

 

 Je me suis déjà attardée sur les trois fils-oiseaux de cette reine, à savoir Marillion, Littlefinger et Robinet chéri, mais il y a aussi dans les mots et les sons produits par Lysa lorsqu'elle s'adresse à Sansa des expressions employées spécifiquement à propos des corbeaux et corneilles, et l'on retrouve en particulier une image du rêve comateux de Bran :

 

 Beyond was white sky, falling snow and nothing else.

"Look down", said lady Lysa, "look down"

She tried to wrench free, her aunt's fingers were digging into her arms like claws.

 

 Ici, Lysa est en train de pousser Sansa sur le bord du gouffre, alors que la Porte de la Lune a été ouverte, et lui ordonne de "regarder en bas" (="look down"). Ses doigts sont devenus des serres d'oiseau, "claws", et l'ordre qu'elle donne par deux fois est exactement celui que donne la Corneille dans le rêve de Bran, et qu'on ne retrouve nulle part ailleurs dans la saga : 

 

"I'm falling."

Every flight begins with a fall, the crow said . Look down.

"I'm afraid..."

LOOK DOWN !

(Bran III, tome 1 A Game of Thrones)

 

 Cette même Corneille du rêve de Bran n'est pas assoiffée, mais elle est affamée, et quand Bran lui demande de l'aide, elle répond "as-tu du grain ?"

On pourra noter que le gros corbeau ("raven") noir du lord Commandant Mormont à la Garde de Nuit est lui aussi un animal particulièrement affamé, puisqu'à chacune de ses apparitions, il ne manque pas de réclamer du grain ou de se servir directement de la nourriture comme un voleur. J'ai évoqué dans l'article précédent à propos de Lysa et Cersei la figure du barral desséché et assoiffé, et à mon sens le corbeau affamé est un avatar de cette même figure, les corneilles en étant plutôt ses enfants, sa descendance proliférante, en partie adoptée.

 Si pour le moment nous n'avons vu que des oiseaux noirs, nous ne devons pas oublier que les corbeaux de la saga peuvent également être blancs (comme les barrals, donc). Cette espèce étant plus rare, les mestres de la Citadelle la réservent pour annoncer un changement de saison dans tout le royaume.

 Aussi, nous allons faire une petite incursion dans le tome 5 A Dance with Dragons, pour y observer le beau spécimen qui annonce l'hiver au Donjon Rouge, dans le contexte de son apparition (c'est en effet ce contexte qui permet d'établir les liens avec notre méchante reine, et non pas le fait d'être un corbeau blanc). À la toute fin de ce tome, dans l'épilogue, Kevan Lannister, le frère cadet de Tywin et nouveau Régent des Sept Couronnes en remplacement de sa nièce Cersei déchue, sort justement d'un dîner avec cette dernière : il a été appelé par un enfant apparemment envoyé par mestre Pycelle. Dehors, il fait nuit et froid et ser Kevan se rend à la roukerie (les quartiers des mestres où ils s'occupent des corbeaux messagers) : 

 

  La neige avait enfin cessé de tomber. Derrière un voile de nuages en lambeaux, flottait une pleine lune dodue ("fat") et blanche comme une boule de neige. Les étoiles brillaient, froides et lointaines. Tandis que ser Kevan traversait la cour intérieure, le château lui parut un lieu étranger, où des crocs de glace ("icy fangs") avaient poussé à chaque donjon et à chaque tour, et où tous les chemins familiers avaient disparu sous une couverture blanche. Une fois, un glaçon long comme une pique ("spear" = lance, en v.o.) tomba pour se briser à ses pieds.

(Epilogue, tome 5 A Dance with Dragons)

 

 La lune est pleine et ronde comme une femme enceinte, et GRRMartin précise en outre qu'elle est grosse, "fat". "Fat" est l'adjectif communément accolé au gros lord Manderly - "Lord-too-fat-to-sit-a-horse", le seigneur trop gras pour monter un cheval - et il sert à rappeler l'appétit d'ogre du personnage en même temps que son gabarit. C'est aussi l'adjectif qui qualifie la gourmande Walda la Grosse (Fat Walda), nouvelle épousée de Roose Bolton, celle qui mange avec un bel appétit et en toute innocence les tourtes spécialement apprêtées par lord Manderly avec comme viande trois Frey disparus, donc des parents de Walda. Celle-ci est d'ailleurs enceinte. On évoquera aussi le gros Sam ("fat boy"), constamment affamé et dont la première apparition dans la saga est pour le comparer à une grosse truie fagotée comme une demoiselle, et à "face de lune". C'est Sam qui manigancera l'accession du bâtard Jon Snow au poste de Lord Commandant (on peut se reporter à cet article où j'ai analysé le couple formé entre Sam et le Bâtard Jon Snow dans un certain contexte).

 Pour en rajouter une couche, GRRMartin métamorphose le Donjon Rouge en gueule de bête avide dont on ne voit que les crocs, et la menace se précise avec le glaçon en forme de lance qui manque de clouer Kevan sur place. Au passage, nous revoyons une figure féminine associée à la lance ou pique, comme le sont les piqueuses sauvageonnes, Osha, par exemple (c'est aussi le cas d'Obara, la Vipère des sables, fille aînée d'Oberyn et d'une prostituée) : à mon sens, ces deux détails illustrent concrètement l'arrivée de l'hiver, et plus symboliquement la devise Stark "Hiver vient", où le "loup bâtard" couplé à une princesse guerrière serait réveillé... et affamé. Le corbeau blanc avertissant de sa venue pourrait alors s'interpréter comme le réveil de la reine corbeau antagoniste de ce "loup bâtard" et de sa princesse. 

 C'est un autre enfant - une petite fille muette et aussi ténue qu'une ombre grise - qui attend ensuite Kevan pour l'amener jusqu'à la roukerie.

 S'il fait encore jour lorsque lady Lysa reçoit Sansa dans la salle du trône des Eyrie, on y trouve autant d'ombre et de lumière "pâle" que dans la pièce où entre Kevan. Et il y fait aussi froid, aucun feu ne venant réchauffer l'atmosphère. Le premier et seul être vivant que voit le régent est un gros corbeau blanc, sur le siège de la fenêtre, ouverte :

 

 Le reste était enveloppé d'ombre... sauf sous la fenêtre ouverte, où une gerbe de cristaux de glace scintillait au clair de lune, tournant dans le vent. Sur le siège de la fenêtre, un corbeau s'attardait, pâle, gros, ses plumes ébouriffées. C'était le plus gros corbeau qu'ait jamais vu Kevan Lannister. Plus grand que n'importe quel faucon de chasse de Castral Roc, plus imposant que le plus énorme hibou. Des volutes de neige dansaient autour de lui, et la lune le peignait d'argent.

 Pas d'argent. De blanc. L'oiseau est blanc.

(...)

 "L'hiver", murmura ser Kevan. Le mot forma dans l'air un brouillard blanc. Le chevalier se détourna de la fenêtre.

Puis quelque chose lui percuta la poitrine, entre les côtes, avec la dureté d'un poing de géant. L'air chassé de ses poumons, il partit en arrière, chancelant. Le corbeau blanc prit son essor, lui giflant la face de ses ailes pâles. Ser Kevan s'assit, moitié choix, moitié chute, sur le siège de la fenêtre. Qu'est-ce que... Qui... Un vireton s'était planté presque jusqu'à l'empennage dans la poitrine. Non. Non, c'est de cette façon qu'est mort mon frère.

(Epilogue, tome 5 A Dance with Dragons)

 

 Voici donc notre méchante reine qui "trône" sur son siège, blanche, grosse et imposante, avec ses bijoux que sont ici les cristaux de glace scintillant, et la magie du texte fait que c'est ce même corbeau qui semble tuer Kevan, grâce à un géant qu'il dirigerait, comme en témoigne le détail des plumes sur le carreau d'arbalète. On se souvient que dans le début de son chapitre, Sansa compare les Eyrie sur le flanc de la montagne Lance du Géant à un oiseau perché sur l'épaule d'un géant.

 Et Kevan chute. S'il ne bascule pas par la fenêtre, il s'effondre sur le siège juste à côté.

Il a le temps avant de mourir de voir Varys sortir de l'ombre. Varys qui se substitue au corbeau blanc et apparaît d'abord ainsi :

 

 Il se tenait dans une marre d'ombre près d'une bibliothèque, dodu, le visage pâle, les épaules arrondies, serrant une arbalète dans de douces mains poudrées.

(Epilogue, tome 5 A Dance with Dragons)

 

 Si on se rappelle que lorsque Bran est enfin parvenu à la grotte du vervoyant Freuxsanglant ("Bloodraven"), ce dernier lui explique qu'un barral est comme une bibliothèque, nous avons dans le pâle visage de Varys une émanation meurtrière de ce barral, sa main agissante mais aussi sa voix, son "incarnation", qui explique qu'il tue "pour le royaume" et "pour les enfants". À la fin, ce sont les enfants muets et fantomatiques qui achèvent Kevan, à coups de poignards comme autant de crocs; ils sont une demie douzaine, donc six, autant que les Autres du Prologue du tome 1 A Game of Thrones, ce qui permet de rapprocher ces malheureux enfants des "fils de Craster" qui seraient sacrifiés par lui aux "dieux froids". On va retrouver ce chiffre six dans la suite de l'article.

 Au passage, on relèvera que la mort de Kevan correspond dans les détails à une vision que Melisandre rapporte à Jon Snow, dans le chapitre Jon I tome 5 A Dance with Dragons, et qui annonce la mort du jeune Lord Commandant de la Garde de Nuit. Ces détails sont : l'obscurité, le froid et les poignards. Melisandre avertit en outre Jon de ne pas tant craindre ses ennemis déclarés que ceux qui lui font des sourires en face et dans l'ombre affûtent leurs poignards. La répétition de ce schéma dans plusieurs temps forts du livre (dont la toute dernière page) indique à mon avis un crime semblable dans le lointain passé des Stark, et déterminant pour leur histoire.  

 Il y aurait encore beaucoup à dire sur Varys et son énorme partenaire glouton Illyrio Mopatis, préparant le terrain au roi de leur choix, un certain jeune prince Aegon, fortement soupçonné d'être issu d'une branche Targaryen bâtarde, mais le sujet est Sansa.

 

 Après ce portrait du corbeau blanc, on se dit qu'aux Eyrie, la malheureuse princesse n'a décidément aucune chance d'en réchapper, car lady Lysa a sorti l'artillerie lourde. 

À moins que sa chance réside dans le fait de ne pas être un chevalier mais la princesse, justement. En effet, Tywin n'est pas le seul à mourir d'un coup d'arbalète, ni le premier : le chevalier déchu ser Dontos qui pensait se racheter une noblesse en sauvant la princesse Sansa en fait la triste expérience, et succombe sous les coups de l'oiseau moqueur, aka Littlefinger.



05/04/2017
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