Sous leTrône de Fer. Petites analyses littéraires

Sous leTrône de Fer. Petites analyses littéraires

Les prières de la Jouvencelle de neige

 

 

 

 Sansa ne sachant pas exactement qui prier ne reste cependant pas sans rien faire. Elle commence par fabriquer des boules de neige lui rappelant les jeux avec Bran et Arya : 

 

 Le souvenir l'assaillit d'une neige d'été, à Winterfell, où Arya et Bran s'étaient embusqués, un matin, pour la bombarder, comme elle sortait du manoir. Ils avaient chacun sous la main, toutes prêtes, une douzaine de boules de neige, et elle aucune. Bran était perché sur le faîte du ponceau couvert, hors d'atteinte, mais elle avait poursuivi Arya dans les écuries puis autour de la cuisine avec tant d'ardeur qu'elles avaient fini par se retrouver toutes deux hors d'haleine. Mais elle aurait quand même fini par l'attraper si elle n'avait glissé sur une plaque de verglas. Sa soeur était revenue sur ses pas lui demander si elle ne s'était pas fait mal et, une fois tranquillisée à cet égard, lui avait lancé à la figure une nouvelle boule de neige, mais elle l'avait empoignée par la jambe et fait s'affaler, et elle était en train de lui barbouiller de neige les cheveux quand Jory les avait séparées, ivres de fous rires.

 

 Je m'arrête un instant sur cette anecdote typique d'autres qui émaillent régulièrement le récit et qui sous leur apparence anodine et gratuite dissimulent différents degrés de lecture, souvent pour anticiper d'importants événements du récit, mais pas uniquement (j'ai traité une de ces anecdotes dans l’article consacré à Yoren). Il est possible ici que la petite histoire raconte des retrouvailles pas si cordiales des deux soeurs, à Winterfell, sous le regard d'un Bran hors de portée car installé pour toujours sous sa colline ("fell", présent dans Winterfell, peut également signifier "la colline"), dans son nid-trône de racines de barrals. L'absence de Rickon pourrait signifier qu'il ne reviendrait jamais à Winterfell ou encore qu'il serait mort, à l'instar de Robb. L'affrontement - dans lequel Sansa finit par prendre l'ascendant par la ruse - est interrompu par le personnage qui se rapproche le plus d'un chevalier et d'une figure paternelle pour les filles : l'esprit d'Eddard pourrait-il se manifester d'une manière ou d'une autre et appeler les deux soeurs à cesser leurs querelles ? Eddard, dans le tome 1 A Game of Thrones, explique justement à Arya que ses querelles avec sa soeur sont des "querelles d'été", proches des jeux, mais que lorsque l'Hiver vient, elles doivent être oubliées au profit de la solidarité dans la fratrie. Les souvenirs de Sansa la ramènent précisément à ces jeux et disputes d'été, où on retrouve une Arya fuyant (comme dans son tout premier chapitre) et une Sansa la poursuivant (comme dans son tout premier chapitre à elle aussi). Chasseresse ou proie tour à tour. 

 Il y a cependant d'autres interprétations possibles, qui rattache la scène à l'histoire passée que tout le chapitre me semble évoquer : dans la première, on pourrait imaginer deux "soeurs" qui se disputeraient la prééminence sur un lieu (la course-poursuite dans Winterfell) et le coeur d'un "bâtard" (la neige), et auraient fini inextricablement mêlées (y aurait-il pu avoir échange d'identité entre les deux, voire usage de magie de change-peaux pour chacune échanger de corps avec l'autre, et échanger ainsi leurs destins respectifs ?) ; dans une seconde interprétation, il ne faut plus voir Arya comme la fillette Arya Stark, mais considérer son côté androgyne ainsi que ses naïves interrogations et celles de Sansa sur son éventuelle bâtardise (Arya ressemble physiquement à Jon Snow) : dans cette configuration, Arya et Sansa représenteraient le couple bâtard-jouvencelle, un couple formé dès l'enfance, ce qui n'est pas sans rappeler un autre couple incestueux de la saga, à savoir Cersei et Jaime; ou encore l'affection très forte qui liait Jon et Arya, qui n'est pas un inceste mais dont l'éventualité a été subtilement suggérée à travers les liens que les deux personnages nouent chacun de leur côté : Ygrid, le premier amour de Jon, lui rappelle lointainement Arya; quant à Arya, elle retrouve avec Gendry une complicité connue seulement avec Jon.

 Enfin, Bran embusqué et hors de portée représenterait cette fois le troisième larron intéressé par la jouvencelle (il a lui aussi ses boules de neige pour la bombarder) mais non payé de retour (le jeu à trois tourne presque immédiatement à une course poursuite entre deux des joueurs), et pour cause, un vervoyant est retranché du monde... et pour la drague, vivre caché et espionner, c'est pas top. 

 

 Qu'ai-je à faire de boules de neige ? songea [Sansa]. Ses yeux se posèrent sur son arsenal tristounet. Il n'y a personne à qui les lancer. Elle laissa retomber celle qu'elle était en train de faire. Je pourrais faire un chevalier de neige, à la place. Ou même... 

 

 Le retour brutal au présent suggère que le couple a subi une séparation. N'ayant aucun partenaire de jeu, Sansa pense alors fabriquer un chevalier de neige : on est toujours dans le registre guerrier, mais notre Jouvencelle vient de faire un premier pas vers l'abandon de ce qu'elle désire au tout début (et de ce qu'elle est) : quand on se prend pour une princesse en détresse, qu'on est aussi férue de chansons et de contes que peut l'être Sansa, on a diablement envie d'appeler à son secours un preux chevalier, pour se battre à sa place. Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois, puisque lorsqu'elle était otage au Donjon Rouge, c'est bien un chevalier qu'elle a demandé aux dieux du bois sacré... et la réponse fut positive, bien que ne correspondant pas du tout à l'idée que Sansa s'en faisait. 

Cependant, ce qui va se matérialiser sous les mains de Sansa, ce n'est pas un chevalier, dont elle abandonne vite l'idée : c'est un château et plus précisément Winterfell. Winterfell arrivé sous sa forme brumeuse, et rebâti en neige et glace dans la cour des Eyrié qui a pris les couleurs Stark pour l'occasion : blanc, gris et noir. L'hiver - Hiver ?- vient à l'heure du loup, forcément. Mais pire que cela : il est présenté ici comme un désir dévoyé, un "faute de mieux", ce qui laisse supposer que l'ancienne jouvencelle a obtenu un château là où elle voulait un partenaire égal, à l'image du jeu de bataille de neige partagé entre Sansa et Arya. 

 Le château nouvellement érigé représenterait ainsi le pouvoir seigneurial ou royal, celui du "Père", et donc un mariage avec le seigneur du lieu... et une descendance. Sansa devait aussi devenir l'épouse du prince puis roi Joffrey, pour son malheur. Avant qu'elle ne soit enlevée par Petyr Baelish jouant les pères de substitution, elle avait été contrainte d'épouser le nain Tyrion Lannister tandis que le roi Joffrey se proposait de lui offrir en guise de cadeau de noces la tête de son frère Robb, le "jeune loup", pour le coup incarnation d'un "Guerrier" portant couronne. 

 On retrouve ce schéma avec le parcours de Daenerys, qui passe d'un partenariat (qui ne commence pas du tout sur un pied d'égalité, d'ailleurs) avec Khal Drogo, à la recherche d'une armée et de guerriers dévoués à son service, puis à une place de reine en haut d'une pyramide et contrainte à un mariage de raison qui achève de dénaturer son "sang de dragon". Lyanna Stark, elle, joutant incognito contre trois chevaliers au tournoi d'Harrenhal, n'avait échappé au mariage avec lord Robert Baratheon qu'en fuyant avec le prince ménestrel Rhaegar Targaryen, pour mourir en couches, "prisonnière" dans une tour.

 Le chevalier de neige qu'imagine d'abord Sansa prend également une curieuse résonance puisqu'il peut s'agir à la fois d'un chevalier bâtard et d'un Autre. Le parallèle avec les Autres est par ailleurs présent du côté de Daenerys, lorsqu'elle cherche à constituer son armée : à l'aide d'une formulation ambiguë (dans le texte original), GRRMartin les compare aux Immaculés (ceux-ci sont en outre décrits comme de parfaits instruments dénués de sentiments et même insensibles à la moindre douleur, comme les cadavres animés par les Autres) : 

 

Others may be stronger or quicker or larger than the Unsullied. Some few may even equal their skill with sword and spear and shield. But nowhere between the seas will you ever find any more obedient.

 (Daenerys II, tome 3 A Storm of Swords)

 

Ce qui donne mot-à-mot : "Les [A]utres peuvent être plus forts ou plus rapides ou plus imposants que les Immaculés. Quelques uns pourront même égaler leur talent à l'épée, à la lance et au bouclier. Mais nulle part entre les mers tu n'en trouveras de plus obéissant".

 À travers Sansa, notre auteur semble donc retracer l'histoire tragique d'une jouvencelle du passé, liée à la création des Autres après la perte de son partenaire - un bâtard qui aurait pu porter couronne par son sang (et qui l'a peut-être revendiquée contrairement à Jon Snow). Si Daenerys va bien constituer son armée et devenir une conquérante, Sansa - elle - passe directement à la phase "construction du château".

 

 Penchons-nous donc sur ce Winterfell de neige, cette prière muette mais diablement efficace, qui raconte plusieurs histoires à elle toute seule. Son premier élément est une tour : d'abord un cylindre façonné avec les boules de neige, couché, puis dressé. C'est un symbole phallique : il correspond au désir précédent de Sansa de se façonner un chevalier protecteur sur mesure, mais il correspond aussi aux origines réelles de Winterfell : avant d'être une grande forteresse, il a été primitivement une tour. La tour est le lieu habituel d'enfermement et de mort des femmes qui ont cherché un temps une indépendance véritable, et qu'on retrouve régulièrement dans la saga : Eddard retrouve sa soeur Lyanna mourante dans une tour; Ariane Martell est enfermée dans une tour par son père qui veut être seul maître à bord (son chapitre du tome 4 A Feast for Crows s'appelle "la Princesse en la Tour"); Sansa elle-même, lorsqu'elle est otage des Lannister après avoir rejeté l'autorité de son père, est retenue au sommet d'une tour de la Citadelle de Maegor; Ashara Dayne qui avait accouché d'un bébé mort-né (père inconnu) s'est jetée du haut d'une tour après qu'Eddard Stark était venu rendre aux Dayne leur épée Aube et annoncer la mort d'Arthur Dayne (et peut-être son mariage avec Catelyn Tully alors qu'il était apparemment amoureux d'Ashara); et dans la légende de Baël le Barde qui a cours au nord du Mur, c'est aussi le cas d'une princesse Stark amante de Baël. La liste n'est évidemment pas exhaustive.  

 Cependant Sansa a ici le rôle actif : c'est elle qui construit la tour, puis le château comme extension, imitant le légendaire Bran le Bâtisseur. On peut donc y lire non pas seulement les malheurs d'une "princesse" prisonnière, mais la force intérieure de Sansa, déjà rappelée dans les pantalons qu'elle porte, ainsi que son désir de batailles et de chevaliers. Sansa est une Jouvencelle (un des sept visages de la religion des Sept) qui aspire au Guerrier (un autre de ces visages), et en prend le rôle souvent, en particulier lorsqu'elle revêt son "armure de courtoisie" et pratique les danses de la cour et joutes spirituelles et verbales. Si elle ne manie pas d'épée physique, Sansa a d'autres armes qui s'y apparentent. L'aspiration au Guerrier est d'ailleurs partagée par Cersei Lannister (mais cela fera l'objet d'une étude), une des figures de la méchante reine. 

 

(...) Elle planta [le cylindre] debout et se servit du bout de son petit doigt pour y pratiquer des fenêtres. Le crénelage du sommet se révéla un peu plus délicat, mais, lorsque ce fut achevé, Sansa possédait un donjon (="tower", "tour" en anglais). Il me faut des murs, à présent, songea-t-elle, et puis un manoir (="keep", "donjon" ou "citadelle" en anglais).

 

 Le texte original rend ici davantage perceptibles certaines allusions : les "murs" que désirent Sansa peuvent ainsi se référer au Mur, celui censé protéger "les royaumes humains" des Autres; quant au "petit doigt" (="little finger") qui perce les fenêtres, il est une allusion claire à Petyr Baelish - surnommé Littlefinger - et expert en espionnage. Il est ainsi posé comme participant (inspirateur ?) à la construction du château et l'ensevelissement de la princesse sous les pierres (=Alayne Stone) ou la neige, à moins que ce ne soit qu'un accès limité que lui ménage Sansa. Littlefinger a pour blason personnel un oiseau moqueur et son association avec les fenêtres de la tour n'est pas gratuite : c'est par la fenêtre d'une tour de Winterfell que Bran, futur vervoyant, surprend l'inceste entre la reine Cersei et Jaime; c'est depuis une fenêtre que Littlefinger désigne à Eddard un certain nombre d'espions qui surveillent les faits et gestes de la Main. La fenêtre, comme la porte (=door), est un oeil ouvert sur des vérités cachées, un troisième oeil symbolique, et par conséquent un instrument de pouvoir, mais aussi une promesse de chute vertigineuse : depuis ces ouvertures, on tombe ou on prend son envol, et parfois les deux à la fois, à l'instar du petit Bran. Nous retrouvons donc dans les parages de ce Winterfell de neige - protection/prison d'une princesse et tombeau d'un bâtard - la présence discrète d'un vervoyant. 

 

 La neige tombait, le château s'édifiait.

 

 "The snow fell and the castle rose." 

 

 Littéralement, le texte anglais a également un autre sens : "le bâtard tomba et le château s'éleva."

 En d'autres termes, il y a bien une mort à l'origine de Winterfell - ce qui sera confirmé plus tard à l'occasion d'une vision de Bran à travers l'arbre-coeur de Winterfell, dans le tome 5 A Dance with Dragons, où le jeune vervoyant remontant le temps assiste au premier sacrifice sanglant aux pieds du barral encore jeune. La scène avec Sansa offre d'autres bribes de son histoire et la possibilité de formuler une hypothèse sur son identité.

 Il me semble en outre qu'avec cette image de la neige qui prendrait quasi seule la forme de Winterfell, sans intervention de mains humaines, on retrouve une référence au légendaire Brandon le Bâtisseur, l'ancêtre de la lignée Stark, celui qui est réputé avoir fondé Winterfell, mais aussi bâti le Mur - pour protéger le monde des Autres - et auquel on attribue également la construction d'autres forteresses à caractère magique, entre autres Accalmie, le siège des Baratheon. Brandon le Bâtisseur était réputé avoir bénéficié de la magie des Enfants de la Forêt, ce qui permet pour le lecteur de supposer qu'il s'agissait d'un vervoyant. 

 

 À ce stade de la saga, le vrai Winterfell a été en partie détruit par le bâtard Ramsay Snow, puis refusé par Jon Snow, un autre bâtard. Et c'est en neige ("snow") que Sansa reconstruit son Winterfell aux Eyrié. Il est très tentant de voir dans cette sorte de passage de relais l'indice que c'est à Sansa qu'appartiendra la véritable reconstruction de Winterfell un jour, et que celle-ci ne serait qu'une répétition générale (et GRRM joue évidemment avec ce désir du lecteur que certains Stark puissent prendre une revanche sur la tragédie qui les frappe), mais cette fin paraît trop optimiste et entre en contradiction avec d'autres nombreux indices disséminés ailleurs dans le texte, qui plaident pour une destruction définitive de Winterfell, un engloutissement sous la neige ou l'eau (la neige n'étant qu'une version glacée de l'eau). Je préfère donc voir dans la construction de ce Winterfell de neige la révélation (inconsciente pour Sansa) que les véritables maîtres du château ne sont plus les Stark, mais un bâtard autrefois sacrifié, et un bâtard au "sang de loup". Un bâtard dont l'histoire véritable a été délibérément oubliée, comme dans le conte du Sauvageon Bael le Barde - dans lequel il a séduit l'héritière Stark qui a accouché d'un fils devenu le lord Stark officiel - très en vogue chez les Sauvageons, mais ignoré des Stark. La Jouvencelle ancienne rêvait-elle d'épouser ce bâtard ancien, et aurait-elle épousé un roi à la place ? Un roi du Nord qui pourrait même lui devoir son titre et sa légitimité ? Un peu comme Ramsay Bolton peut se prétendre "seigneur de Winterfell" par son mariage avec la malheureuse fillette qu'on fait passer pour Arya Stark ?

 Dans le tome 5 A Dance with Dragons, la tempête de neige qui sévit à Winterfell (où a lieu le mariage entre Ramsay et la fausse Arya) et dans le Bois aux loups semble une manifestation concrète de ce fait. Mais il y a déjà dès le premier tome des allusions ironiques (et à double sens) au fait que des "bâtards" sont des rois véritables : on les interprète généralement comme des indices de l'ascendance Targaryen de Jon Snow (son père serait Rhaegar Targaryen, frère aîné de Daenerys), ce qu'ils sont effectivement, mais pas uniquement, surtout si on considère que Jon rejoue lui-même et à sa manière une ancienne partition. 

 

  "(...)Jamais vu désert plus immense. Où se cache donc ton peuple ?

- Trop intimidé sans doute pour se montrer, plaisanta Ned, on ne voit guère de rois dans le nord."

Des entrailles de la terre montait vers eux un souffle glacé. Le roi renifla, puis : "M'est avis plutôt qu'il s'était tapi sous la neige... Et quelle neige, bons dieux !"

(Eddard I, tome 1 A Game of Thrones)

 

Eddard et le roi Robert visitent les cryptes de Winterfell, et la phrase est tournée de manière à ce que ce qui est "tapi sous la neige" peut être le peuple du nord ou un roi. Dans tous les cas cela revient à dire que la royauté des Stark est symboliquement factice. Robert et les Lannister en prennent pour leur grade plus tard, lors d'une chasse aux chats d'Arya dans le Donjon Rouge : 

 

Un par un, elle les avait tous traqués, happés, rapportés, toute fière, à Syrio Forel, tous... hormis celui-ci, ce diable noir de matou borgne (*en vo, le cha n'est pas borgne, mais il n'a qu'une oreille). "C'est lui le vrai souverain de ces lieux, avait dit l'un des manteaux d'or. Plus vieux que le péché, et deux fois plus vicieux. Même qu'une fois où le roi festoyait le père de sa reine, il a sauté sur la table, ce bâtard noir, et hop ! envolée la caille que tenait Tywin ! Que Robert en a ri à s'en péter la sous-ventrière. Tiens-toi loin de çui-là, petite..."

 (Arya III, tome 1 A Game of Thrones)

 

 Accessoirement, cette chasse au "bâtard noir" va mener indirectement la jouvencelle qu'est Arya jusqu'à la cave où sont entreposés des crânes des dragons Targaryen, anciens et véritables souverains du Donjon Rouge (Port Real et sa forteresse royale sont leur création) et jusqu'au couple formé par "l'araignée" Varys, Maître chuchoteur du Conseil du roi, et son ami Illyrio Mopatis (organisateur de la vente de la jouvencelle Daenerys Targaryen au puissant khal Drogo). Varys et Illyrio, deux personnages qui partagent des caractéristiques symboliques fortes avec les vervoyants, comme Littlefinger. 

 

 

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02/04/2017
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